Le père de la Saoudienne Wodjan Ali Seraj Abdulrahim Shahrkhani a menacé lundi de la retirer du tournoi olympique si elle n'était pas autorisée à porter le voile en compétition. Ali Seraj Abdulrahim Shahrkhani a indiqué au quotidien saoudien Al-Watan, dans une déclaration téléphonique depuis Londres, qu'il n'était pas question que sa fille ne soit pas autorisée à porter le voile.
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Il a ajouté qu'il n'autoriserait pas sa fille à prendre part à la compétition si "la Fédération internationale de Judo (IJF) continue d'exiger qu'elle enlève son voile". La participation de la Saoudienne au tournoi olympique des +78 kg, vendredi, était toujours en discussion, a-t-on appris dimanche auprès du CIO et de l'IJF.
Il a ajouté qu'il n'autoriserait pas sa fille à prendre part à la compétition si "la Fédération internationale de Judo (IJF) continue d'exiger qu'elle enlève son voile". La participation de la Saoudienne au tournoi olympique des +78 kg, vendredi, était toujours en discussion, a-t-on appris dimanche auprès du CIO et de l'IJF.
"Les parties prenantes se sont réunies et ont discuté" a déclaré Mark Adams, directeur de la communication du CIO lors d'un point presse. "Les discussions ont été constructives a-t-il ajouté. J'ai lu qu'il y avait des menaces de retrait mais, autant que je sache, ce n'est pas vrai."Dans l'après-midi, un dirigeant de la fédération a confirmé que des "discussions étaient toujours en cours" pour permettre à la jeune femme de 18 ans de s'aligner dans la catégorie des lourdes. "Nous sommes confiants", a indiqué Mark Adams, exprimant la position du CIO qui a réussi à négocier avec l'Arabie Saoudite la présence pour la première fois de deux femmes aux JO de Londres, en athlétisme et en judo. Les conditions posées par les Saoudiens étaient que les femmes soient voilées et que les épreuves ne soient pas mixtes. Or le judo est l'un des sports olympiques qui oblige ses combattants à se présenter tête nue.